Un nouveau concept sur l’après-vie reconnu par la médecine française [Extraits]
Par Rose-Marie Calonego-Marmillon
Le 14 décembre 2015 est une date historique. Ce jour-là, l’hypothèse d’une conscience délocalisée, autonome et indépendante du cerveau, est enfin reconnue dans une thèse de doctorat de médecine en France pour expliquer les expériences particulières vécues par ceux qui, suite à un arrêt cardiaque, ont connu une Expérience de mort imminente (EMI).
Cette thèse, soutenue à la faculté de médecine de Reims par François Lallier et dirigée par le Dr Jean-Jacques Charbonier a été récompensée de façon maximale avec une mention très honorable et les félicitations du jury. Elle met en avant le concept de Conscience intuitive extraneuronale (CIE) tel qu’il a été défini par le Dr Charbonier, mis en parallèle avec celui de Conscience analytique cérébrale ou CAC.
Parcours du Dr Charbonier
La vie de J.-J. Charbonier a basculé lors d’une intervention avec le Samu. Pendant qu’il recueillait le dernier soupir d’un accidenté mourant, il a vu la pupille du jeune se dilater, puis perçu l’étincelle du regard qui « partait », et senti « une présence vivante et joyeuse » le frôler sur la droite.
En quelques secondes, ce fut le déclic. Il est passé du stade où il pensait que nous étions un corps au stade où il a compris que nous avions un corps.
Rien ne sera plus jamais comme avant. Il renonce à une carrière de médecin rural et reprend ses études pour devenir anesthésiste-réanimateur afin d’aller plus loin dans l’étude des personnes dans le coma.
En tant qu’anesthésiste-réanimateur, il a effectué pendant plus de vingt ans un grand nombre de réanimations cardio-respiratoires et a rencontré de nombreux cas d’EMI. Durant cette longue période, il a également collecté bon nombre de témoignages de médecins et de soignants qui lui écrivaient, non seulement pour l’encourager à persévérer dans ses recherches, mais aussi pour lui raconter leurs propres expériences paranormales vécues avec des patients.
Caractéristiques des EMI
Selon Jean-Jacques Charbonier, les récits d’EMI présentent ces caractéristiques principales, qui sont relatées en partie ou entièrement selon les cas :
– le sentiment d’être étranger à son corps physique et la frustration produite par l’impossibilité de toucher des objets ;
– la télépathie ou transmission de pensée ;
– la rétrocognition : la capacité de se souvenir de sa vie dans les moindres détails semble être relativement constante dans les différents récits, ce qui donne lieu à une autocritique ;
– la précognition : il arrive plus rarement que l’« expérienceur » (personne qui fait l’expérience d’une EMI) reçoive des informations concernant le futur ;
– le tunnel : le passage dans un tunnel où l’expérienceur est aspiré par une force invisible à vitesse élevée ;
– la lumière : elle resplendit au bout du tunnel et éclaire l’étape suivante où prédominent un sentiment d’amour inconditionnel et d’omniscience ; à ce moment des rencontres peuvent se faire avec des défunts. L’amour associé à cette lumière n’a rien de commun avec l’amour terrestre.
– la limite : les expérienceurs ne sont pas autorisés à dépasser cette ultime frontière de non retour ;
– le retour se fait avec tristesse ; retour à la douleur physique et la souffrance psychique ;
– l’impact de l’expérience : les quelques instants de ce contact avec la lumière paraissent plus importants que le vécu d’une vie entière...
La Conscience analytique cérébrale (CAC)
C’est celle que l’on nomme communément la conscience. Pour la majorité des gens, être conscient, c’est avoir la possibilité de se repérer dans le temps et dans l’espace, de savoir qu’on est en vie, d’analyser son environnement. La CAC reçoit des informations sensorielles issues de nos cinq sens et elle les trie en se référant à celles qui sont déjà stockées. Elle n’intègre que les éléments qui correspondent à une logique mise en place par un apprentissage ou une croyance.
C’est le cerveau et ses connections neuronales qui sont le support anatomique de cette conscience.
Dépendante de nos activités neuronales, son activité est mesurable au moyen de l’électroencéphalogramme. Le fonctionnement de la CAC dépend de processus biochimiques complexes et surtout de l’apport d’oxygène à notre cerveau.
Son activité se manifeste par des fréquences bien précises mesurées par un EEG dont l’enregistrement se fait au niveau du cortex cérébral :
– Le rythme gamma au-dessus de 24 hertz (Hz) est observé lors d’une intense activité cérébrale. Les personnes réfléchissant beaucoup, sont très concentrées. La CAC fonctionne à plein régime.
– Le rythme bêta, de 12 à 24 Hz correspond à une activité cérébrale soutenue, l’activité classique de veille.
– En rythme alpha, de 8 à 12 Hz, l’activité cérébrale est faible, zone d’apaisement proche du repos, proche de la somnolence, la CAC ne fonctionne presque plus.
– En rythme théta, de 4,5 à 8 Hz, l’activité cérébrale est très faible. On l’observe lors de la somnolence, en période de méditation, ou sous hypnose. La CAC est éteinte ou extrêmement ralentie.
– En rythme delta, en dessous de 4 Hz, l’activité cérébrale est éteinte. On observe ce phénomène chez les très jeunes enfants, dans les états de sommeil profond et dans les états de mort clinique : la CAC ne fonctionne plus.
Plus le rythme descend, plus la CAC va laisser place à « l’autre conscience » : la Conscience intuitive extraneuronale
.
Nous tendons à prendre la partie pour le tout. La plupart des scientifiques pensent qu’il n’existe rien en dehors de notre corps. Nous avons un cerveau, un point c’est tout. C’est l’arbre qui cache la forêt. Cette situation est due au cinquième rayon de Connaissance concrète ou Science, qui est responsable de l’extraordinaire expansion de la conscience humaine sur les niveaux concrets partout dans le monde. Ce rayon s’exprime dans notre technologie moderne. Ces cent dernières années, des progrès incroyables ont été réalisés, qui sembleront pourtant négligeables comparés à ceux des cinquante à cent ans à venir, tellement la transformation de la vie sur Terre sera considérable. Les niveaux de compréhension au-dessus du physique dense seront tellement extraordinaires que nous aurons besoin d’un type de scientifiques très différent, qui soit sans œillères et ne prenne pas la partie pour le tout. » [Benjamin Creme, Le Rassemblement des Forces de Lumière, p. 141]
La Conscience intuitive extraneuronale (CIE)
Selon le Dr Charbonier, il s’agit d’une conscience indépendante de la matière qui agit sur le cerveau à la manière d’un nuage électronique sur un ordinateur. Notre cerveau n’est alors plus considéré comme un émetteur et fabricant de conscience mais comme un récepteur de conscience.
Cette conscience extratemporelle et indépendante de toute structure anatomique peut s’exprimer :
– lorsque l’EEG est plat, après 15 s d’arrêt cardiaque ;
– dans les récits de ceux qui « reviennent » d’un état de mort clinique, à la suite d’un coma, d’un arrêt cardio-respiratoire, ou d’un traumatisme ;
– lorsque les sujets rapportent des expériences de « sortie du corps » ;
– lors de certains types de rêve, lorsque les sujets sont plongés dans une hypnose très profonde ;
– lors d’états de méditation profonde, etc.
La CIE est cette source indestructible d’informations qui fait de chacun d’entre nous un être unique, éternel et totalement relié aux différentes énergies spirituelles de l’Univers. Elle est dégagée de notre échelle temporelle si bien que des informations du passé ou du futur nous sont accessibles. Elle est également dégagée de notre échelle spatiale, si bien que les déplacements peuvent être possibles instantanément sans limite géographique. Elle permet ce qu’on appelle les perceptions extrasensorielles. Elle nous relie à un champ de conscience universel. Ce concept débouche sur des applications pratiques et change du tout au tout nos représentations sur l’essentiel de nos vies.
Le Dr Charbonier développe longuement dans ses conférences et ses écrits le fruit de ses recherches qui font voler en éclats les paradigmes scientifiques concernant la mort :
– Un état de conscience modifié est possible lorsque le cerveau s’arrête de fonctionner.
– Il peut s’établir une véritable communication télépathique avec les comateux qui sont non seulement capables de recevoir mais aussi d’émettre des pensées.
– Un souffle de vie quittant le corps a pu être physiquement ressenti par de nombreux soignants au moment de la mort.
– Le comateux peut se conceptualiser comme étant une entité dégagée d’un corps terrestre et reliée à lui par un cordon. Ce concept permet d’expliquer aux familles et aux soignants la meilleure façon de se comporter avec les patients.
Une vie est possible dans une autre dimension lorsque la mort physique survient et que ce cordon est coupé.
Source : La conscience intuitive extraneuronale, un concept révolutionnaire sur l’après-vie, enfin reconnu par la médecine, Dr Jean-Jacques Charbonier, Editions Trédaniel, 2017.
Plus d’informations : http://jean-jacques.charbonier.fr/1 - Le Dr Charbonnier a participé à de nombreux colloques internationaux et collabore avec d’autres chercheurs dans le domaine de la vie après la mort, dont le Dr Raymond Moody (États-Unis), le Dr Pim Van Lommel (Pays-Bas), et Mario Beauregard, chercheur à l’institut de neurosciences de Montréal (Canada).